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que l’on va sacrifier aux dieux, ainsi Dorothée avait entraîné Démodocus loin de la prison de Cymodocée. »)
Mais il est très vrai que la bataille des Francs et des Romains est une de ces choses dont on peut dire : « Cela n’avait pas été écrit auparavant. » Depuis longtemps, certes, on était préoccupé de « couleur locale ». Mais, je ne sais comment, avec des traits empruntés à César, Polybe, Tacite, Diodore, Strabon, Sidoine Apollinaire, Salvien, Anne Comnène, Grégoire de Tours, Arrien, Jormandès, Plutarque et les Edda, Chateaubriand a su faire ce qu’on n’avait pas fait avant lui. Ce livre VI illumina Augustin Thierry. Vous vous rappelez ces images et ce rythme :
Parés de la dépouille des ours, des veaux marins, des aurochs et des sangliers, les Francs se montraient de loin comme un troupeau de bêtes féroces… Les yeux de ces barbares ont la couleur d’une mer orageuse… Sur une grève… on apercevait leur camp… Il était rempli de femmes et d’enfants, et retranché avec des bateaux de cuir et des chariots attelés de grands bœufs… Le roi chevelu pressait une cavale stérile, moitié blanche, moitié noire, élevée parmi les troupeaux de rennes et de chevreuils, dans les haras de Pharamond… Chef à la longue chevelure, je vais t’asseoir autrement, sur le trône d’Hercule le Gaulois… Esclave romain, ne crains-tu pas ma framée ?… Les femmes des barbares… vêtues de robes noires… arrêtent par la barbe le Sicambre qui fuit, et le ramènent au combat…
Puis,