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quand

 il l’avait égarée dans la région des nuages, il ne rencontrait
 point les délices qu’il avait rêvées.
 Le vide qui s’était formé au fond de son âme ne pouvait plus
 être comblé. René avait été atteint d’un arrêt du ciel, qui
 faisait à la fois son supplice et son génie : René troublait
 tout par sa présence : les passions sortaient de lui et n’y
 pouvaient rentrer ; il pesait sur la terre qu’il foulait avec
 impatience et qui le portait à regret.

De plus en plus, quel homme !

Dans la deuxième partie des Natchez, René, dans la caverne des tombeaux, prononce des paroles d’où sont totalement absentes l’espérance et la foi, mais si belles que Mila lui dit : « Parle encore, c’est si triste et pourtant si doux, ce que tu dis là ! »

Et, peu après, dans la pirogue qui le conduit à la Nouvelle-Orléans, René écrit au crayon sur des tablettes :

 Me voici seul. Nature qui m’environnez ! mon cœur vous idolâtrait
 autrefois. Serais-je devenu insensible à vos charmes ?… Qu’ai-je
 gagné en venant sur ces bords ? Insensé ! ne te devais-tu pas
 apercevoir que ton cœur ferait ton tourment, quels que fussent
 les lieux habités par toi ?… Rêveries de ma jeunesse, pourquoi
 renaissez-vous dans mon souvenir ? Toi seule, ô mon Amélie, tu
 as pris le parti que tu devais prendre ! Du moins, si tu pleures,
 c’est dans les abris du port : je gémis sur les vagues au milieu
 de la tempête.

Jusque-là, néanmoins, René est un type que nous connaissions. Déjà l’Oreste de Racine est l’