Dieu. C’est pour cela qu’il y est question des choses vides, comme vases, petits vaisseaux et conduits à travers lesquels circulent les rayons ; aussitôt qu’ils se retirent, les choses meurent et sont de nouveau absorbées en Dieu.
Quelques-uns pensent que la fausse Kabbale est une invention d’hier que l’on doit à Loria ou à Irira[1]. Tatien croit que le maître du monde est la substance universelle, que Dieu est l’hypostase du tout. — Thèses Kabbalistiques d’Henri Morus : « On ne tire rien de rien : point de matière dans l’ensemble des choses, dogme propre aux Kabbalistes.
La thèse, que toute substance est esprit, n’a pas, chez les Kabbalistes, le sens que lui donne H. Morus ; mais notre auteur établit que le monde ou les mondes sont un effet nécessaire et immanent de la nature divine ; qu’il y a tout à la fois immanence et émanation, et que le monde ne fait qu’un avec Dieu d’une unité singulière, comme la chose et le mode
- ↑ Isaac Loria, inventeur de la nouvelle Kabbale. Irira, rabbin espagnol, disciple du premier.