Page:Leibniz - La Monadologie, éd. Nolen, 1881.djvu/219

Cette page n’a pas encore été corrigée

38. Et c’est ainsi que la dernière raison des choses doit être dans une substance nécessaire, dans laquelle le détail des changements ne soit qu’éminemment, comme dans la source, et c’est ce que nous appelons Dieu.

39. Or, cette substance étant une raison suffisante de tout ce détail lequel aussi est lié partout, il n’y a qu’un Dieu, et ce Dieu suffit.

40. On peut juger aussi que cette substance suprême, qui est unique, universelle et nécessaire, n’ayant rien hors d’elle qui en soit indépendant, et étant une suite simple de l’être possible, doit être incapable