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PRÉFACE

Voici, à proprement parler, la première édition en France, et, si je ne me trompe, l’édition définitive du Discours de métaphysique. Je sais bien que Foucher de Careil l’avait fait imprimer en 1857 à la suite de ses « Nouvelles lettres et opuscules inédits de Leibniz à peu près tel que Grotefend l’avait trouvé et publié à Hanovre dès 1846. Mais ce n’était pas un inédit ; il l’avait donc relégué dans un Appendice. Sans doute, même chez nous, quelques chercheurs ont réussi à l’y découvrir, et, certes, un ou deux ont su le lire, le comprendre et en profiter ! Et cependant il fallut attendre longtemps encore avant que fût apprécié à sa valeur ce “petit discours de Métaphysique”, comme l’appelait Leibniz, où la doctrine du philosophe le plus profond, développée, par degrés, dans des conversations avec les plus grands hommes, au cours des voyages de France, d’Angleterre et de Hollande, mûrie ensuite