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Öcibnij’ fünfte« S(^rciben. 419

i%2. 8i ce moyen qui fait une veritable atlraction^ est constant et en m^me tenips inexplicable par les forces des ereatures, et s41 est veritable avec cela, c^esl un roiracle perpetuel. Et s1l n^est pas miraculeux, 11 est faux. G’est une chose chimerique, une qualite occulte scholastique.

123. II seroit comme le cas d^un corps allant en rond sans s’ecarter par la tangente, quoyque rien d^explicabie ne rempech^t de le faire. Exemple que j’ay deja aliegu^, auquel on n^a pas trouv^ ä propos de r^pondre, parce qu’il inontre trop clairement la difference entre le veri- table naturel d’un cot^, et entre la quantite occulte chimerique des ecoles de Tautre cot^.

Sar 46.

124. Les forces naturelles des corps sont toutes soumises aux loix mechaniques ; et les forces naturelles des esprits sont toutes soumises aux loix morales. Les premieres suivent Vordre des causes effi- cientes ; et les secondes suivent Tordre des causes finales. Les pre- mieres operent sans libert^, comme une montre ; les secondes sont exercees avec libert^, quoyqu’elles s^accordent exactement avec cette espece de montre quVne autre cause libre superieure^a accommodee avec elles par avance. J’en ay d6ja parl6 icy num. 92.

125. Je finis par un point qu’on m^a oppos^ au commencement de ce quatri^roe papier oü j’ay d6ja repondu cy dessus num. 18. 19. 20 ; mais je me suis reserv^ d’en dire encore d^avantage en concluant. On a pre- tendu d’abord que je commets une petition de principe. Mais de quel principe, je vous en prie ? Plüt ä Dieu qu’on n^eut jamais suppose des principes moins clairs 1 Ce principe est celuy du besoin d^une Raison süffi- sante, pour qu^une chose existe, qu^un evenement arrive, qu’une verite ait Heu. Est ce un principe qui a besoin de preuve ? On me Tavoit m^me accorde, ou fait semblant de Taccorder au second nomb. du troisi^me papier : peut^tre parce qu^il auroit paru trop choquant de le nier. Mais ou on ne Ta fait qu^en paroles, ou Ton se contredit, ou Ton se retracte.

126. J^ose dire que sans ce grand Principe, on ne sauroit venir h la preuve de Fexistence de Dieu, ny rendre raison de plusieurs autres verites iraportantes.

127. Tout le monde ne s’en est il point servi en mille occasions ? II est vray qu’on Va oublie par negligence en beauconp d’aulres, mais c’est l.^

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