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414 £tibnit’ fünfte* Sdfrtibtn.

fort bien repoadre k l’objection qu’on me fait icy. J’avoia soaleuu que les forces Actives se coDservenl dans le monde. On m’objecte, que deux Corps mots ou uoo-elastiqnes, concoaranl enlre eux, perdenl de leur forc«. Je reponda que non. II est vray que les touls la perdenl par rapport h leur mouvemenl total, mais les parties la re^iveot, 6tant agitöes interieu- rement par la force du concours ou du cboo. Aiusi ce decbet n’arrive qu’en apparence. Les forces De sont poinl detruiles, mais dissip6es pamty les parties menues. Ce n’est pas les perdre, mais c’est faire comme fönt ceuT qui cbangenl la grosse monooye en petite. Je demeure cependant d’accord, que la quantit^ du mouvement ne demeure pojnt la mAme, et en ceta j’approuve ce qui se dit pag. 3il de l’Optique de H. Newton, qu’on cite icy. Mais j’ay monlr6 ailleurs, qu’il y a de la difference entre la quanlitä du mouvement et la quantit^ de la force. Sor 39.

100. On m’avoit soutenu que la force d^croissoit naturellement dans l’univers corporel, et que cela venoit de la dependance des choses [3" papier sur 13 et ii). J’avois demandä dans ma 3"" reponse qu’on prou- vät que ce defaut est une suite de la dependance des choses. On esquivc de satisfaire k ma demande, en se jettant sur un incidenl, et en niant que ce soit un defaut. Hais que ce seit un defaut ou non, il falloit prou- ver que c’est une suite de la dependance des cboses.

101. Cependant il faul bien, que ce qui rendroit la Machine du Monde aussi imparfalte que celle d’un mauvais Horloger, soit un defaul.

10S. On dit mainlenant, que c’est une suite de l’inerlie de la maliere, mais c’est ce qu’on ne prouvera pas non plus. Cette inerlie mise en avant et nomm^e par Kepler, et repet^e par Des Cartes dans ses Letlres, et que j’ay employäe dans la Theodic4e pour donner une image, et en mäme tenips un echantillon de l’imperfection naturelle des creatures, fait seulement que les vitesses sonl diminu^es quand les malleres sont augmen- tiea ; mais c’est sans aucune diminution des forces. Snr 40.

103. J’avois soulenn, que la dependance de la Machine du Monde d’un auteur Divtn, est plustAt cause que ce defaul n’y est point, et que l’ouvrage n’a point besoin d’elre redress^, qu’il n’est poiut sujet ä se delraquer, et eufin, qu’il ne sauroit diminuer en perfeclion. Je donne maiuteoaal ä de-