Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 7.djvu/424

Cette page n’a pas encore été corrigée

4t0 SeibniV fünflee ediTeibtn.

I’ame, puisque ce oe sont que des imprcssions passageres daos le corps doQt ü est i’ame ?

8S. Si Dicu senl ce qui se passe dans le monde, par le moyen d’un SensoriuDi, il semble que Ics choses agtssent sur luy, et qu’ains ! U est comme on con^^oit l’Amo du Mondo. On m’impulo de repetcr les objec- lioDS, Sans prendrc connoissance des reponses ; niais je ne voy poiDt qu’on ait salisfait <i cetle difßcultc. On fcroil mieux do renonccr tout ä fall h ce Seasortum prelcnda.

Sar 30.

S3. On parle comme si l’on n’eatendoit point, comment seien tooy l’Ame est un principe representatif, cVst ä dire, comme si l’on n’avoit Jamals oui parier de mon Harmonie preälablle.

8i. Je ne demeurc point d’accord des notions vulgaires, comme si les Images des cboses 6toient transporti^cs (conveyed) par les organes jusqu’ä I’ame. Car il n’cst point concevable, par quelle ouverture, ou par quelle voilure, ce transport des Images depuis l’organe jusques dans I’ame se peut faire. Celle notion de ia pbilosopbio vulgaire n’est point intetli- gible, comme les nouveaux Cartesiens l’ont asses montr6. L’on ne sauroil expliquer comment la substiincc immaterielle est afTecl^e par la matiere : et soutenir une cbose non inlelligiblo lä dcssus, c’cst recourir k la nolion Scbolastique chimorique de je ne say quelles especes intcnlionellcs inex- plicables, qui passcnt des organes dans Tarne. Ces Cartesiens ont vä la difßcultc, mais ils ne Tont poial resolue ; ils ont eu recours h un certain concoufs de Dieu tout parliculier qui scroit miraculeux en eCTcct. Hais je crois d’aveir donn^ la veritable Solution de cet Enigmo.

85. De dire que Dieu discerae les choses qui se passent, parce qu’il est present aux substances, et non pas par la dependance que la conti- nuation de leur existenco a de luy, et qu’on peul dire envelopper une production continuelle , c’est dire des choses non inlclligiblcs. La simple presence, ou la proximite de coexistence ne sufßt point pour ontendre comment ce qui se passe dans un €lre, doit repondre h ce qui se passe dans un autre etre.

86. Par apres c’est donner justement dans la doctrinc, qui fall de Dieu l’Ame du monde, puisqu’on le fait sentir les choses, non pas par la dependance qu’elles onl de luy, c’est ä dire par la production conÜDuelle