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408. etibni)’ fiinflel ed|ttiti(n.

nccessit^. II est vray quo Ic hazard est avcugle, mais une volonlä sans molif

De seroit pas moins aveugio, et ne seroit pas moins due au simple hazard.

Sar 19.

H. On repele icy ce qui a d» !^ja et6 refut6 cy dessus n. 21 , que la matiere ae sauroit etre cre6c, si Dieu ne choisit point parniy (es indiscer- nables. Od auroit raisoD, si la inatiore consisloit eo Atomes, cn corps similaires, ou aulres ßclions semblables de la philosophie superiicielle. Hais ce m^mc grand principe, qui combat lo cholx oatre les indiscernabics, de- truit aussl ces ficlions mal bäties.

Snr 30.

74. On m’avoit objecto daos la 3"* (tapior (n. 7. 8.) que Dieu n’au- roit point en luy un principe d’agir, s’il cloit deterrain^ par les choses externes. J’ay ropondu que les id6es des choses externes sont en luy, cl qu’ainsi il est determinc par des raisons internes, c’est ä dire par sa sa- gesse. Haiutenant on ne veut point entendre, ä propos de quoy jo l’ayc dit. Snr äl.

73. On confond souvent dans les objections qu’on me fait, ce que Dieu ne veut point, avec ce qu’il ne peut point. Voy^s cy dessus num. 9 et plus bas nun). 7C. Par exemple, Dieu peut faire tout ce qui est pos- siblc, mais il ne veut faire que le Heilleur. Ainsi jo nc dis point, comme on m’impute icy, que Dieu ne peut point donner des borncs h l’^tenduc de la matiere, oiais il y a de l’apparence qu’il ne Ic veut point, el qu’il a trouv6 mieux de ne luy en point donner.

7i. De I’^tendue h la dur^e, non valet consequentia. Quand r^tendue de la matiere n’auroit point de bornes, il ne s’ensuil point que sa dur^e n’en ait pas non plus, pas m^mc en arriero, c’est h dire, qu’elle n’ait poinl eu de commencement. Si la nalure des choses dans le total, est de croitre uniformement en perfection, l’univcrs des creatures doit avoir commcnce. Ainsi il y aura des raisons pour limiler la dur^e dos choses, quand m6me il n’y en auroit point pour cn limiler l’ätendue. De plus, le commencement du monde ne dcroge point d l’infinitä de sa duröe a parte post, ou dans la suitc ; mais les bornes de l’univers derogeroient 5 l’in- fioitd de son ctendue. Ainsi il est plus raisonnable d’en poser un com- mencement que d’en admetlre des bornes , f) fin de conserver dans l’un et dans l’autre le caractere d’un Auteur infini.