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presomlion, leDanl toul ce oii il ne voyoil p.is iiioyeu d’arriver pour iinpossible, («tr exemple il croyoil qu’il esloil ini|)o.s5ible de trouver la proporlioii enlre une ligue courbe el une li((ne droile. Voicy ses propres pHroles Mb. 3 Geom. urliculo ü fin. edilionis SchoteniaDue de anno 1fi59 p, 39: cum ratio quae inter reelas el curvas esistil, non uo{tnita sit noc eliam ab iiominibus ul arbilror cognosci queat. En quoy il »esl fori trompe Diesuraot les forces de toule la poslerit^ par les sieones. Car ud peu apres sa mort on a trouvt^ moyen de donner une inßnit^ de lignes eourbes, aux quelles on peut assigner geometriquemeDl des droites egales. II s’en sei-oil apperceu luy m6ine, s’il avuil assez considere les adresses d’Archimede. 11 est persuad^ que lous les problenies se peuvenl reduirc it des equalions (quo modo per metlioduui qua utor, inquil p. 96 üb. 3 Geom., id oiuiie quod sub Geoinetrieotii conteuiplationeni cadit, ad unuiu ideinque geiius problema tum reducutur, quod est ut quaerutur valor r a d i c u m alicujus aequationis) . Ce qui est entierement faux, comme Messieurs Hugens, Hudde et autres qui entendent ä fonds la Geometrie de des Cartes m’unt avoue iiigeoämecil. C’est pourquoy il s’en faut beaucoup que l'Algebre puisse faire tout ce qu’on promet d’elle. Je n’en parle pas a la legere, et il j a peu de gens qui l’ayent examinée avec autant de soin que moy.

La Physique de M. des Cartes a ud grand défaut ; c’est que ses regles du mouvement ou loix de la nature, qui doivenl servir de fondement, sont pour la plusparl fausses. II y en a demonstration : et son grand Principe, que la m^me quantite de mouvement se couserve daus le monde, est une erreur. Ce que je dis iey, est recoDDu ties plus habiles gens de France et d’Angleterre.

luges apres cela, Monsieur, s’il y a lieu de prendre les sentimeDS de U. des Cartes pour des oracles ; mais eela u’empeebe pas que je De le lienne pour un homme admirablc et pour le dire entre nous, s’il vivoil enrar, peuteslre luy seul avanceroit plus en Physique qu’un grand nooibre d’.iutros, quoyque (res Labiles gens. II m’arrive icy ce qui arrive ordinairemenl aux niederes. Les Peripateticiens me tiennent pour ud Cartesieo, et les Cartesiens s’etonnent que je ne me rends pas a Ututcs leurs lumieres pretendues. Car quand je parle à des gens entestes de l’école, qui traitent des Cartes avec mepris, je rehausse l’éclat de ses qualites. mais quand