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Hanover ce 27 de Mars 4746.

Je*) vous remercie des soins que vous prenés de mes petits Ecrits. Je serois bien aise de savoir particulièrement en quoy le R. P. Germon n’est pas de mon avis ; cela me servira ou à éclaircir la matière ou à me corriger. Mais il seroit peutetre de la bienseance que mon Ecrit, avant qu’on en parlât dans le Journal de Trévoux ou ailleurs, fût communiqué à Messieurs de l’Àcadémie Royale des Belles Lettres, où, comme je crois, présidé aussi M. l’Abbé Bignon. Je vous supplie, Monsieur, d’y songer, et, si vous le trouvés à propos, de le communiquer de ma part à cet illustre Abbé, pour etre produit dans l’Académie, et le prier de me faire communiquer les objections. Mais si c’est aujourdhuy l’affaire de M. l’Abbé Anselme, vous aurés la bonté, Monsieur, de luy addresser cela. C’est ainsi que mon Ouvrage sera plus propre ù etre reimprimé avec des corrections et des augmentations. Voilà à quoy il sert de faire imprimer de petits Essais, afin qu’ils deviennent en même temps plus grands et meilleurs.

Mes petits maux sont fort tolerables, et même sans douleur, quand je me tiens en repos. Us ne m’ont point empeché de faire un tour à Brunswic, pour souhaiter un heureux voyage à Madame la Duchesse, Mere de l’imperatrice régnante, qui va trouver sa fille pour assister à l’accouchement. Et ces maux, s’ils ne deviennent point plus grands, ne m’empecheront point dans la suite de faire de plus grands voyages. Mais à present je travaille à achever, mes Annales de l’Empire d’Occident, qui sont presque de trois siècles, et même des plus tenebreux. Je rectifie quantité de points même sur l’Histoire de France. L’Ouvrage sera en état d’etre imprimé avant la fin de cette année. J’ay eu des moyens de lever presque toutes les difficultés chronologiques. Après cela, si Dieu me laisse quelque temps de reste, ce sera pour pousser quelques méditations, et pour les pousser jusqu’à la démonstration.

M. Glarke, Chapelain du Roy de la Grande Bretagne, attaché à M.

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