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Seibni) on ttemonb.

excuser el même louer, pourveu qu’on la prenne bien, car il est plus aisé de s’y méprendre que dans l’article précédant des idées. 11 est donc bon de considerer, que non seulement dans le système du P. M/ mais encore dans le mien, Dieu seul est l’objet immédiat externe des Âmes, exerçant sur elles une influence reelle. Et quoyque l’Ecole vulgaire semble admettre d’autres influences par le moyen de certaines especès,. qu’elle croit que les objets envoyent dans l’ame, elle ne laisse pas de reconnoitre que toutes nos perfections sont un don continuel de Dieu, et une participation bornée de sa perfection infinie. Ce qui sufflt pour juger qu’encore ce qu’il y a de vray et de bon dans nos connoissances est une’ émanation de la lumière de Dieu, et que c’est dans ce sens qu’on peut dire que nous voyons les choses en Dieu.

(40) Le Troisième Tome réfuté le système de la Theologie revelée du Pere de Mailebranche, par rapport sur tout à la grâce et à la prédestination. Mais comme je n’ay point assés étudié les sentimens Theologiques particuliers de cet auteur, et comme je crois d’avoir assés éclairci la matière dans mes Essais de Theodicée, je me dispense d’y entrer à present. Il resteroit maintenant de vous parler, Monsieur, de la Theologie Naturelle des Lettrés Chinois, selon ce que le Pere Longobardi Jesuite et le P. Antoine de S. Marie de l’ordre des Mineurs nous en rapportent dans les Traités que vous m’avés envoyés pour en avoir mon sentiment, aussi bien que sur la maniéré dont le R. P. de Mallebranche s’est pris pour donner à un Chinois lettré quelque entrée dans notre Theologie, mais cela demande une lettre à part. Celle que je viens d’écrire étant déjà assés prolixe, je suis avec zele etc.

XVIII.

geifmi$ an $emottï>.

Hanover ce 6 de Decembr. 4715.

Comme je vous ay écrit depuis peu par M. Hulin, compagnon de voyage du jeune M. Pequet, cette lettre sera courte, mais l’inclose en recompense est assés longue et même double. Elle est écrite autant pour vous, Monsieur, que pour M. l’Abbé Conti, car vous m’avés témoigné de