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Seibnq an ttemonb.

Principes de la nature et de la Grâce fondez en raison. Dite» moi votre sentiment sur ce projet, car de cela non plus que de la notice que j’attends, je ne ferai aucun usage qu’avec votre agrément et mesme que par vos ordres.

Avant que de finir, trouvez bon que je m’offre à vous instruire exactement de tout ce qui se fera ici de nouveau sur les sciences et sur les bonnes lettres, mais c’est à condition que vous me fournirez une voye pour vous faire tenir très promtement ce que vous me marquerez exciter votre curiosité. Je crois vous avoir deja demandé cette mesme laveur. J’ai donné à Monsieur Asberg, conseiller du Duc de Wolfenbutel, une grande lettre pour vous. Je crois que vous l’aurez receue présentement. C’est un très honnete homme et très aimable que Monsieur Asberg, et très digne de l’honneur de votre amitié.

à Paris ce IX de Janvier

4745.

Mille pardons de la prolixité de ma lettre. Je touimerai encor la page, puisque sans y faire reflexion et donnant un peu trop dans la simplicité philosophique, je finissois à l’antique. Je reprends donc les maniérés modernes et françoises et je vous assure que je suis et serai toute ma vie avec le plus profond respect etc. XI.

Seibnij an ftemonb.

{ Vos lettres marquent tousjours également votre bonté et vos lumières ; k *

je voudrois meriter les unes, et satisfaire aux autres. La défiance que j’avois de ma santé m’a empeché d’accompagner Mad. la Princesse de Galles : en effect la goutte m’a pris depuis ; elle n’est point fort douloureuse, mais elle m’empeche d’agir autrement que dans le cabinet, où je trouve tousjours le temps trop court, et par conséquent je ne m’ennuye point. Ce qui est un bonheur dans le malheur. Je viens à vos difficultés, et je vous en remercie, Monsieur, car je ne demande pas mieux que d’en recevoir des personnes de votre sincérité et de votre pénétration.