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9¢iBui¿ au ållicaiic. 591

Chine touchant les honneurs qu’on rend à -Confutius ? Autant que j’ay compris la chose, on fait un peu tort en cela à ces bons pères ; et puisqu’on dresse des statues aux morts, quoyque payens, on peut bien honorer aussi leur mémoire d’une autre manière, pourveu qu’on n’en attende point de secours. Il me semble que les Neophytes des Jesuites ne sont pas plus idolatres en cela que ce poete italien qui sacrifioit tous les ans aux manes de Catulle un exemplaire des Epigrammes de Martial. Je voudrois que la Morale pratique de ces pères fût aussi innocente en tout autre chose et qu’ils fussent d’aussi honnestes gens que quelques uns entre ceux que j’ay connus. Mais de vouloir que toute une communauté soit sans défauts, c’est trop demander, pourveu que les défauts n’y règnent point. Il semble que leur autorité a receu quelque échec en France, et je le juge par ce que M. l’Archevêque de Reims a fait. Mais ils sont comme cet Antee de la fable qui se releve plus fort. Ne sçaves vous pas, Mousieur, qui sont maintenant les archoutans du parti de feu M. Arnaud ? Il faut que ce soyent des gens zelés et de mérite qu’on doit estimer. Je suis etc.

XXI.

(Sm Qluöguge.)lé*) crois que Mons. Ludovici, en donnant les lettres de Languetus sans la vie, aura suivi en cela comme aussi a l’egard du titre plustost le goust du libraire que le sien ; il valoit mieux de faire paroistre les lettres’de Languetus toutes nues sans preface, sans argumens et sans index* que de les laisser croupir plus long temps dans la poussière. Quand la vie paroistra, on pourra donner une meilleure édition de l’i1n et de l’autre. On n’a point voulu croire icy ce que vous me mandes de Mons. le Vassor. ’Je n’approuve point ces manières hardies des particuliers qui s’erigent temerairement en censures des Actions des’Princes jusqu’à perdre le respect. Cependant le chastiment. dont tous par les, Monsieur, seroit un peu trop fort et trop prejudiciable a la liberté publique. Et il sembleroit qu’il y entreroit un peu de la haine de religion. Sa préface mise au

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illicaiic, Dijon le 6. may 1700, gcfdyricbcn.