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semblant de rien. Je serois ravi d’un petit supplement’à ce que M. d’Avranches a déjà remarqué.

Vous aurez la bonté, Monsieur, de luy marquer que ce n’est pas moy, mais un ami nommé Meierus, qui travaille au Glossaire Saxonien à ma persuasion. Je suis avec zèle etc.

P. S. Je ne sçay si je n’abuse trop de vos bontés en vous priant d’envoyer le papier ci joint à Paris, mais sans marquer qu’il vient de moy. Vous pouvez dire que celuy qui l’a écrit est un ami de M. Spanheim, comme il Pest effectivement. On l’a adressé à moy, parce que j’ay des connoissances avec Messieurs de l’Académie Royale. Mais j’ay mes raisons pour ne pas leur vouloir demander quelque chose de cette nature. Ainsi, Monsieur, si quolqu’un de vos amis (qui ne doit rien sçavoir de moy) vouloit avoir la bonté de demander en vostre nom quelque eclaircissement de MM. Cassini et dé la Hire, vous m’obligerez particulièrement, et M. de Spanheim aussi.

Un sçavant homme à Berlin veut donner au public les œuvres de Michel Brutus, sçavant italien du siècle passé, qu’il a ramassées ; ce Brutus écrivoit purement en latin.

M. Hartman, professeur à Koenigsberg dans la Prusse, va publier un livre intitulé Histoire des Antiquités Apostoliques*) : -le sujet est beau, et j’espere qu’il sera bien traité.

J’ay encor une prière à vous faire : Un de mes amis, qui fait des grandes recherches sur la langue Slavonne, souhaite fort d’apprendre des particularités d’un livre intitulé : Adami Bohoriz horae arcticae de antiqua lingua Carniolana. Je sçay que ce livre est imprimé il y a longtemps ; mais je ne saurois le deterrer. Je voudrois sçavoir si on le peut trouver dans la Bibliothèque du Roy ou ailleurs. Voyant que M. Fabretti vous écrit en ces termes : Quam plu rimas ex Etruscis inscriptionibus typis mandare neglexi, ne damno meo aliorum ingenia torqueantur etc. ; il me semble qu’il scroit à propos de le prier ou de les donner au public ou de vous les communiquer pour en faire part aux curieux. Car on pourroit trouver un jour des lumières là dessus, et il est juste qu’on conserve des anciens restes d’un peuple fameux. I

  • ) De rebus gestis Christianorum sub apoatolis, Berol. 1699.