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566 îcitmig au illicaiie.

reconnoissance, jé vous supplie de luy faire tenir ma lettre sur ce sujet. Il est tres vray que Mons. Baillet est homme d’un grand sçavoir, mais je ne sçay s’il voudra s’embarasser des correspondances. Car je luy écrivis il y a plusieurs années a la prière de Monsieur Placcius, sçavant homme de Hambourg, qui va donner au public sa seconde édition du livre des Auteurs Anonymes et Pseudonymes. Mons. Placcius olfroit le choix à Mons. Baillet ou de luy donner ses recueils sur les auteurs marqués ou de recevoir les siens, à fin que le public fut régalé d’un ouvrage d’autant plus parlait..Pavoue que Mons. Baillet n’estoit pas obligé de choisir. Aussi ne l’at-il point lait, et je ne me souviens pas même, qu’il m’ait fait avoir reponse. Si vous, Monsieur, ou quelques uns de vos amis avoient le loisir de contribuer quelque chose au travail de Mons. Placcius, il seroit encor temps. Car il est après maintenant pour ranger ses recueils. En tout cas quand un correspondant ne seroit pas si sçavant, pourveu que ce fut un homme d’une curiosité assez étendue, et de plus honneste homme et de loisir, sa correspondance seroit peut estre aussi avantageuse que celle d’un de ces sçavans célèbres et qui l’ont du bruit. Je suis laché de la mort de M. Foucher. Sa curiosité estoit limitée et ne régardoit que certaines matières mêmes avec toute l’exactitude necessaire. Peut estre que son but n’estoit que d’estre le ressuscitateur des Academieiens, comme Mons. Gassendi avoit ressuscité la secte d’Épicure. Mais il ne lalloit donc pas demeurer dans les généralités. Platon, Cicéron, Sextus Empiricus et autres luy pourroient fournir de quoy entrer bien avant en matière. Et sous prétexte de douter, il auroit pû établir des vérités belles et utiles. Je pris la liberté de luy dire mes petits avis la dessus ; mais il avoit peut estre d’autres veues dont je n’ay pas esté assez informé. Cependant il avoit bien de l’esprit et de la subtilité et il estoit fort honneste homme c’ést pourquoy je le regrette. Peut estre at-il laissé quelque ouvrage digne de paroistre posthume.

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Je suis surpris que Monsieur Graevius ne vous a point nommé en laisant part au public du livre de Junius*), puisque le publie vous en estoit redevable. Il faut que cela soit arrivé par une pure inadvertance, autrement la faute ne seroit point pardonnable. Et j’ay tousjours crû que Mons. Graevius estoit fort honneste et fort obligeant. Ou l’a chargé maintenant) @G iii bien bic Sletmiebelclprcibung bee Gran ; Stmius un @röeiue