Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 2.djvu/573

Cette page n’est pas destinée à être corrigée.

560 Qeibnig an állicaiic.

promptement, et je donnerois mêmes des ordres pour y assurer l’argent par avance, et on le serviroit réciproquement ; car je pense à prendre des mesures pour faire venir un peu régulièrement des livres de France par les Pays-Bas : il seroit bon pour cela que ce fût une personne au dessus des petites vues intéressées. Je ne sçais si vostre bonté nous pourroit procurer la connoissance d’une personne de cette espèce, et si je n’abuse de cette bonté en vous faisant ces prières. Je suis fâché de ne rien avoir de Mons. de Spanheim. Je mettray des ordres afin que M. Morell recoive plus promptement une autre fois ce que vous luy destinerez, et suis avec zèle etc.1 Î. Î.

Xl.

Hannover ce ä Septembr. 1696.

Vous aurés receu la mienne avec l’y jointe pour M. le Président Bolsot, pendant que la vostre m’est venue ; je n’ay pas manqué, Monsieur, d’envoyer à M. Morel ce que vous luy avés destiné. Il m’a parlé, à son retour de Hollande, il y a longtemps.

Les libraires qui réimpriment le recueil de Léonard m’ont donné avis de leur dessein et m’ont demandé communication de telles pièces. Mais ils m’ont fait sçavoir en même temps qu*ils vouloient prendre les traités contenus dans mon Code diplomatique pour les disperser par leur ouvrage. Je leur ay témoigné que je ne l’approuvois pas, mais que je consentirois qu’ils fissent de mon ouvrage (avec ce que je leur donnerois encor) un tome à part, pour ne point déranger ny mettre en capilotade, ou dans la foule parmy toutes sortes de pièces, ce que j’aurois choisi exprès pour le tirer hors du pair ; en quoy j’avois eu l’approbation des habiles gens. Que de cette manière aussi mon ouvrage subsisteroit en son entier et pourroit estre continué, au lieu que si j’accordois ce qu’ils demandaient ÿabandonnerois mon dessein commencé, contre la promesse faite au public et renouvellée auprès des Princes et Ministres qui m’ont encor favorisé depuis peu. Mais comme il semble qu’ils s’opiniastrent à Pencontre et qu’ils ont plus d’egard à quelque gain qu’à la manière d’agir la plus conforme à Fhonnesteté, il faut les laisser faire, et ma continuation suivra en