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3582¢ilmi. ; au fllicaiie.

et joindront aussi les termes des arts a leur Crusca ; car ces termes nous apprennent bien des réalités, au lieu que les Dictionnaires ordinaires ne servent qu’à parler. ’

Comme vous estes ami de plusieurs de Messieurs de la Crusca, je vous supplie, Monsieur, de leur donner aussi de Pemulation sur ce sujet. Je vous supplie, Monsieur, de marquer à M. d’Avranches que la veneration que j’ay pour son mérite eminent m’a fait remarquer avec plaisir que M. de Spanheim, dans un endroit de son Julien, luy donne comme de raison principatum eruditionis in Gallia. Si M. d’Avranohes fait réimprimer un jour sa Censure sur la philosophie Cartesienne, je pourrois luy communiquer quelques choses curieuses pour l’augmenter, et entre autres, une remarque de feu M. Hagens, qui a découvert que le fondement de ce que M. des Cartes a donné sur l’arc en ciel au de la de Marc Antoine de Dominis a esté pris d’un endroit de l’incomparable Keplerus. Je suis bien obligé à ce prélat de son souvenir, et je suis avec zèle etc. X.

Hanover 7 septembre 1696 *).

Je ne sçay, Monsieur, par quel accident ma lettre pour Mons. Morel avec la vostre a esté rendue si tard ; car je Pavois adressée à l’ordinaire a un ami de la cour de Wolienbutel. Neanmoins cela fait un bon effect ; car il s’est d’autant plus hasté de vous respondre, comme vous voyez, Monsieur, par la cy jointe, que je me presse de vous envoyer. Vous aurés receu cependant ma précédente où entre autres je vous avois prié de me conserver les bontes de Mons. le Président Boisot, pour mon Code diplomatique, préférablement à des libraires qui ne travaillent que pour le gain.

Mons. Begerus qui garde le cabinet des médailles et antiques de l’Electeur de Brandebourg, a publié son Thesaurus Brandeburgicus. Comme quelques unes des plus belles gemmes antiques gravées sont passées dans le cabinet de l’Electeur de celuy de M. Rabener, son conseiller eu Pomeranie, Mons. Beger, je ne sçay par quelle jalousie, a dit dans sa

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