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luy paroissent plus portés in aimer la vérité et à la produire que quelques autresqui ont l’esprit et les mains liées. Un theologien de Hambourg a même donné quelque discours de la France discrète en matière de religion.

0 J’espère, comme Dijon nous donne la vie de M. Saumaise, qu’il nous donnera aussi les précieux restes de ce grand homme. On m’a annoncé que M. Lantin a fait des découvertes sur les nombres ; et je ne doute point qu’il n’ait plusieurs méditations de conséquence qu’il faut conserver. *

M. Hugens, en m’envoyant quelque chose pour estre inseré dans les Actes de Leipzic, me fait l’honneur de me dire dans sa lettre, et même dans le mémoire qui doit estre imprimé, qu’il a commencé à gouster mon nouveau calcul, et reconnoist même que sans luy on auroit bien de la peine à arriver à certaines recherches proiondes : Absque eo, inquit, vix est ut ad ista admitteremur. C’est en user avec beaucoup de sincerité, surtout pour un mathematicien qui est allé si loin luy même, et qui est un des plus grands dont nous ayions mémoire. Je suis avec zèle etc.

P. S. Vostre illustre Huet avoit autresfois un Ms. astrologique de Vestius Valens ; je trouve que Camerarius en a publié quelques fragments à Nuremberg, 1532, sous le titre Astrologica.. J’avois coustume de dire à mes amis : sanitas sanitatum et omnia sanitas, sans avoir sceu que M. Ménage s’en servoit aussi, comme j’ay appris par le Menagiana. Cela me donne occasion, Monsieur, de m’informer de vostre santé, qui sera bonne comme je l’espere et souhaite.

V.

Hanover à Juillet 1692.

Je vous remercie de vos communications, et de ce que vous me faites lire de ce que vous écrivés à Mons. de Spanhem. Je suis laché de la mort du R. P. Dom Placide. Je crois que M. l’Abbé de la Trappe et le R. P. Dom Mabillon ont raison tous deux, et c’est une chose ordinaire dans les