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544 Qcibnig on ilticaiic.

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Hanover ce 29 ãïåãllibre 1693 *).

Je n’ay point manqué, Monsieur, d’envoyer votre lettre à M. de Spanheim, et comme elle est belle efinstructive, c’est à dire comme elle vient de vous, je vous remercie tres humblement de m’en avoir voulu accorder la lecture.

Ce Mons. Bourdelot, qui m’a favorisé à vostre recommandation auprès de M. le Chancelier et de Messieurs les Conseillers d’estat au sujet de mon code diplomatique, est ce un parent de l’illustre Bourdelot, si fameux par l’estime de la Reine de Suède et du public, ou quelqu’autre habile homme du même nom, qui marche sur les traces du premier ? Quelqu’il puisse estre, je luy ay bien de l’obligation, et vous supplie, Monsieur, de luy témoigner dans l’occasion.

Vous m’avez rejoui aussi en me faisant esperer du secours du costé de Mons. l’Abbé Boisot. C’est un grand trésor que le sien, et des petites libéralités à l’égard de celuy qui les fera seront tres grandes pour moy. Ce qui n’est presque point regardé d’un grand peut faire la fortune d’un pauvre.

M. de Spanheim désireroit toutes les pièces entre les Pères Noris, Hardouin, MM. Toinard et Vaillant, aussi bien que les dernières pièces du P. Hardouin. Il n’a pas même Pappendix De spoliis Syro-Macedonum qui a donné occasion à la consecration de la medai lle de Césarée.Pay écrit à Paris pour cela, mais on doute qu’il soit aisé d’y réussir. Mons. Baillet est asseurement un tres sçavant homme. Je m’imagine que ce qu’il aura dit des honneursdus à la St. Vierge sera raisonnable, et qu’il se sera souvenu qu’il y a incomparablement moins de mal à ne penser à elle que peu, que de luy attribùer ce que Dieu s’est réservé. Le meilleur est de se renfermer là dessus dans les bornes de la primitive Église, lorsque le luxe et le typhe du siècle n’ÿ regnoient pas encor, et n’avoient point encor donné atteinte à la simplicité Apostolique. Le cardinal Bellarmin réduit tout le pouvoir des saints à une simple intercession ;

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