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moquer de moy. GepeDdant je vous avoue, Monsieur, que si javois su que M. Pelisson, prevenu par la bont quil a pour moy, trouveroit dans las lettres que je luy ecrivois quelque chose qu’ii voudroit joindre à ses exoellens ouvrages, ut pannum purpurae, je me serois gard d’entrer dans le detail des choses qui me touchent ; qui paroistra affect à ceux qui ne voyent pas Ics occasions que la suite des lettres avoit fournies. Ainsi je ne songeois à rien moins qu voir ces choses publikes jusquau moment que j’en ay receu Timpression.

Je vous remereie aussi bien fort de vostre continuation de la Philosophie des Academiciens, et je suis ravi de voir que vous leur prests des interpretations raisonnables. Le meiileur seroit de reduire tout aux premieres verites ; mais en attendant il sera tousjours bon de prendre les secondes quon attrape en chemin.

Lauteur qui repond à mon argument contre Tetendue prise pour lessence de la matiere, maccorde ce que je veux sans y penser : il avoue que Tetendue est indifferente au mouvement et au repos, et que pour expliquer Tinertie de la matiere, il Taut employer aulre chose, sayoir la force. Je m’6tonne souvent que des personnes d’esprit, et qui mprisent Äristote, sloignent telleraent de la logique en raisonnant.

Mes baisemains suiftout à M. Lantin.

XVII.

ouder an Setbntj.

Je crois, Monsieur, que vous serez content de ce que jay dit dans mon troisime livre des Dissertations sur la Philosophie des Academiciens, au sujet du doute general quon leur attribue vulgairement ; car non seulement je prouve dans ce livre que les Academiciens nont pas dout de toutes choses, mais encore quiis avoient des dogmes ; et cest ce que j’ay montr par le temoignage de Philon, duquel Ciceron parle ainsi : Negarat duas Academias esse, erroremque eorum qui ita putarant coarguit. Gest encore ce que jay monlr6 par un fragment de Clilomaque, oü il est dit que Ton se trompe dattribuer aux Academiciens d’avoir doute des sensations : Vehementer errare eos qui dicunt ab Academicis sen