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X.

Leibniz an Foucher.

Jay receu la vostre avec celle de M. Thevenot. Je vous suis bien Obligo de 06 soin. Jay repondu h M. Catolan dans les Nouvelles de la rep. des lellres au cpmmencemenl de cette anne, et comme JY avois toucb en passant les corrections que le R. P. Malebrancbe a voulu apporter aux regles du mouvenient de M. des Cartes, ce Pere y a repliqu, et il est demeur daccord, quen partie j’ay eu raison ; mais comme il adjoute des choses qui ne saccordent pas h mes principes, jay envoyd une duplique en llollande qui sera peutestre imprimc dans les dites Nouvelles. JVspere davoir la salisfaction de vous faire entendre mes pensees sur ces matieres et dautres, et dentendre vos scntimens \h dessus. Jay vi! Augustinus Steuchus Jugubinus de perenni philosopbia, mais son dessein est principalement daecommoder les anciens au christianisme (ce qui est en eflect tres beau), plustost que de mettre les pensees de philosophie dans leur jour. Je croy d’avoir remarque que Leucippe a concu quelque chose de semblable aux tourbillons de M. des Cartes, il l'appelle 8tvrjV, vorticem. J’ay trouve aussi chez les anciens la comparaison du baslon dont M. des Cartes se sert pour expliquer la vision. Je vous diray encor que les anciens avoient une certaine Analyse Geometrique toute differente de l'Algebre, et que ny M. des Cartes ny les autres que je sçache ne connoissent point du tout ; mais il faudroit bien des meditations pour la redresser. J’en pourray un jour informer le public. Elle a de tout autres usages que l'Algebre, et comme elle luy cede en certaines choses, elle la surpasse en d'autres.


XI.

Leibniz an Foucher

Je suis en voyage quasi toute cette année pour mes recherches d’Histoire que je fais par ordre de S. A. S. d’Hanover. J’ay esté longtemps en Hesse,

  • ) %u9 Um IntK&U ergicbt ſich, bag biefe« 6fxtif>ta in htx imtitm 9&Ifte bed Soxt» 1687 abgefagt i.
    • ) Dlffe« (reiben ifl offenbar im 3arc 1688 obgefagt, benn Sclbnij trat im bfl 1687 {àne «eife an.