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tousjours a elever une mme pes.intrur a une mme haulenr, ou a produire quelque autrc eflect dtermine. Mais je choisis la pesanleur comme la plus coromode. Gala estant accord6, je demonslre que la mme quaniile de mouvement ne se eonserve noint. Je demonslre aussi, que s\ deux cas, qui Selon la noiion vulgaire de la force sont equivalens, se succdoienl, il y auroit le roouvement perpetuel mecanique. Par exemple, s*il arrivoit que toute la foroe dun corps i4 de 4 livres de poids et d’un degr de vitesse, estoit transfere sur le corps B duno livre de poids, et que le corps B devroit aloi’s recevoir 4 degrs de vilesse selon Topinion vulgaire, je demonslre qu’on auroit indubilablement le mouvement perpetuel. El par consequent i4 et ne sont point 6gaux en force, et generalement je dis que de deux hypotheses L et Mj celle d’ M a plus de force, si supposant M produite par L, on pourroit venir au mouvement perpetuel. El pour eviler Celle absurdit, c’est dans ce sens, que la force qui se eonserve doit estre entendue.

Je veux considerer plus allentivement les raisons de vos regles. U eust est à souhaitter, mon Reverend Pere, que vous eussis eu le loisir de les proposer aussi distinctement quil faul pour leur donner la forme d’une demonstration, car je me trouvois souvent arresle en les lisant. Gependant il semble que la nature de la continuit porte necessairement avec eile, que le cas de Tinegalit continuellement diroinu se doit perdre dans le cas de Tegalit. Et on le pourroit rendre palpable par une delin6alion, comme jay fait dans cei*taines remarques sur une parlie des Principes de M. des Garles. Ainsi je tins quil y a un defaut cach<3 dans les fondemens des regles qui n’observent point cette loy de continuit, comme j’ay coutume de Tappeler.

Au commencenient de mes ludes malhematiques, je me fis une Üieorie du mouvement absolu, oü supposant qu’il ny avoit rien dans le corps que rtendue et rimpenetrabilit, je fis des regles du mouvement absolu que je croyols verilables, et j’esperois de les pouvoir concilier avec les phenomenes par le moyen du Systeme des choses : mais jay reconnu dpuis, que cela ne se peut, et jay employ cela mme dans le Journal des S9avans 48 Juin 4694, pour prouver que la notion de Ftendue ne suffit pas pour expliquer tout ce qui se passe dans le corps. Suivant cette tbeorie, il se feroit seulement une composition de Teffort (conatusj que le corps a dja, avec celuy qu’un autre tache de luy imprimer de plus, en Sorte que chaque