Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 1.djvu/360

Cette page n’a pas encore été corrigée

depuis longtems. C’est que voudrois que tout le monde et surtoui mes amis vous bonorasscnl autant que vous le merites.

Beilage.

1 ) Los relraclions ne coustent rien aux personnes dont le merite extraordiDairc est reconnu de lout le monde. Cesl ce quon peut dire sur le pelit Iraille des loix de la coinmunication des mouvemens que le fameux Auteur de la recherche de la verit vient de publier. 11 y donne premierement les loix du mouvement telles qu*elles doivent estre, quand on considere les Corps comme parfaitement durs saus ressort et dans le vuide ; puis il parle de ce qui arrive dans les corps mous et à ressort ; et enfin des empechemens qui viennent du milieu ambiant ou d’autres circonstances. Il conclut qu’il pourroit sestre trompe dans les secondes loix, et quil ne pretond pas avoir rien etabli dans les troisimes. Mais il me senible, dit il, que jay suffisament prouve et expliqu les premieres.

2) 11 faut avouer, qiie les Meditaiions quil donne \à dessus sont profondes, et qu’il y a bien du solide. 11 y a pourtant encor quelques endroils qui m’arrestent. 11 faudroit eniployer beaucoup de paroles pour eutrer dans le detail de cetle discufision, mais je veux faire icy des remarques a posteriori, en employant mon principe de Tbarmonie ou de la conVena nee, que javois expliqu dans les Nouvelles de la Republique des lettres.

3) Pour donner les loix dont il sagii, on determine premierement la force du choc de la maniere qui revient à cecy : Soit a celuy des corps qui nVst pas le plus petit, et Tautre corps soit 6 ; la vistesse d*a seit c, et la vislesse de b soit 6, et le choc soit x. Gela pos, voicy la quantit du choc qui sert à connoistre ces premieres loix.

4j Regle 1. Si ac n’est pas moindre que h e, x sera le produit de 6 multipli par la somme ou difference de c et e, scavoir par la somme quand ces vistesses sont en sens contraire, et par la difference, quand elles sonl en mme sens, cesl à dire quand la quaiitit de mouvement du corps qui n’est pas le moindre, nest pas inferieure non plus à celle de Tautre corps, le choc sera egal au produit de Fautre corps multipli par la vistesse respective, ou avec laquelle les corps s’approchent.