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Monsieur ayes la bont6 (je vous en prie) de luy tmoigner que sa maladie m’a afflig ; j’espre qu’elle sera pass6e, et je souhaitte quelle ne revienne pas ; car le public doit s’interesser dans la conservation des personnes qui luy peuvenl eslre aussi utiles que luy. Pour ce qui est de la mort du pauvre M. Galine, j’avoue que cette perte m’a touch : il savoit tant de heiles cboses ; et il auroil bien fait de se dcharger sur un imprimeur avant que draller en Orient.

Je voudrois que vostre auteur des Elemens qui est dans FOratoire, nabondonndt pas tout à fait FÄlgebre, pour laquelle il a un talent particulier. Mais je croy que ce qui fait quMl ne sy applique plus, est qu’il simagine que lout ce quil y a de beau est d6ja fait, et que le resle ne seroit quun travail ; mais je ne suis pas de ce sentiment, et j’ay trop d’experiences de ce qu’on y peut encor faire dHmportant et de beau. Car jay souvent cherch des problemes, qui m’opt men6 à des calculs tout autres que les ordinaires. Mais, dirs vous, comment est il possible de Irouver des calculs d’une aulre espece ? Je ne puis repondre à cette question que par un exemple : Seit une equation : a— b egal à c, et une autre equation : d’ + e 6gal à f. Je suppose que a, b Cy dj e, f, sont grandeurs oonnues ou donnes ; il s’agit de trouver les deux inconnues z ei y ; et il peut qu’un tel probleme puisse eslre quelques fois resolu en nombres ……[1] ou quelques fois par la regle et le compas, et mnie par les Coniques ou lignes plus composes, quelques fois aussi par les lignes que j’appelle transcendantes, et qui sont inconnues à M. des Cartes. Mais il est bien difticile de manier ces sortes de calcul. Cependant Falgebre est imparfaite, si eile n’en est pas la maitresse. Je vous supplie, Monsieur, d’y penser et d’y faire penser Vauleur des Elemens. Je finis, en vous disant que je suis avec zele, Monsieur, etc.


Unter den Leibnizischen Papieren findet sich der Entwurf eines Briefes, der zwar die Aufschrift »Monsieur« hat (in allen Briefen Leibnizens an Malebranche lautet dieselbe: Mon Reverend Pere), jedenfalls aber seinem Inhalte nach an Malebranche gerichtet ist. Leibniz hat darauf bemerkt: „ist nicht abgangen.“ Da in demselben Leibniz sich ursprünglicher, frischer und zugleich ausführlicher über

  1. Das Manuscript ist hier schadhaft.