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Laissons ces vieux débris, sépulcres des cités.
Que sont-ils, aux regards du rêveur solitaire,
Près de ce ténébreux et profond monastère,
Sépulcre des vivants, où, servant les autels,
Au sein d’un long trépas respiraient les mortels ?
Les lois ont prononcé : tous ces réduits austères
Ont dépouillé leur deuil, leurs chaînes, leurs mystères ;
Mais quoique leurs parvis, leurs autels soient déserts,
Au cœur mélancolique ils restent toujours chers.