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Ne cassons pas ces têtes délicates et frêles ! N’y faisons rien entrer à coups de marteaux !

Je sais qu’une opinion assez courante est que la géométrie et l’algèbre donnent plus de rectitude à l’esprit des femmes, leur apprennent à mieux raisonner. Entendons-nous. A mieux raisonner ? Peut-être. Mais à être plus raisonnables ? Non. Les femmes ont, selon moi, dans les choses de la vie, un bon sens pratique au moins égal à celui des hommes. Elles voient parfois plus juste, et plus vite juste que nous. Mais l’a+b n’est pour rien dans leur affaire. C’est chez elles instinct, divination. Elles ont parfois raison sans pouvoir dire pourquoi. Ne gâtons pas ce beau don naturel par nos études pédantesques. Rappelons-nous ce vers devenu proverbial :

 
Et le raisonnement en bannit la raison.

Viennent enfin les langues vivantes et les sciences naturelles.

Ici il ne s’agirait plus de supprimer ou de réduire, mais de compléter et d’accroître. Une partie du temps pris à l’étude de la grammaire, de l’arithmétique, des mathématiques, et à l’ensemble des programmes, serait, je crois, utilement employé par la création de deux