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neur du prince de Galles, par le regretté Sabatier, ce pianiste éminent fit lui-même le plus grand éloge du talent de la jeune fille, et lui prédit un brillant avenir.

Sabatier ne s’est pas trompé, seulement la jeune artiste a changé d’instrument.

Le public de Montréal avait eu plusieurs fois l’occasion d’entendre Emma Lajeunesse et d’applaudir à ses succès, lorsque, en 1862, elle rentra[1] au couvent du Sacré-Cœur, au Sault-au-Récollet, pour continuer son éducation littéraire, quelque peu négligée jusqu’alors. La musique, toutefois, ne devait pas être reléguée au second plan.

Emma Lajeunesse avait, à cette époque, manifesté déjà le désir d’entrer dans la vie religieuse.

  1. Elle avait déjà suivi les cours de cette institution quelques années auparavant.