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gramme qui, grâce au triple talent de la jeune virtuose, était encore assez varié.

Emma Lajeunesse avait joué plusieurs morceaux de piano et un morceau de harpe. Elle avait en outre chanté, en s’accompagnant de sa harpe, le Salut à la France de La Fille du Régiment.

Nous nous rappelons que ce morceau fut accueilli avec beaucoup de faveur. Mais on était encore loin, alors, de deviner, sous la timide jeune fille, l’éminente cantatrice d’aujourd’hui. Le 12 septembre 1862, la jeune artiste se faisait encore entendre au même endroit, aidée, cette fois, de sa jeune sœur Cornélie. Le concert était sous le patronage de Sir Fenwick Williams et de son état-major, du lieutenant-colonel Coursol et du maire de Montréal, l’hon. C. S. Rodier. Emma Lajeunesse y remporta un véritable triomphe. Les applaudissements les plus vifs l’accueillirent