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jusqu’alors adoptées par les anciens partis politiques.

Examinons donc si, en effet, aucune des données gouvernementales qui ont précédé le 18 mars 1871, peut donner satisfaction aux indiscutables revendications des travailleurs.

Nous laisserons hors de page les légitimistes et leurs « Roys », — Bourbons ainés et Bourbons cadets, — Blancs d’Eu ou Blancs d’Espagne, — comme n’ayant rien à faire dans la question qui nous occupe à cette heure : on ne raisonne pas avec le Droit divin — on y croit et l’on subit, ou l’on passe et l’on en rit. — D’ailleurs, pour ces gens-là, Bourgeois et Manants ne sont pas nés ; le rôle de ces derniers est simplement d’obéir, de payer et de se taire — Il n’y a point à discuter ! Nous ne nous occuperons donc que des divers partis qui, se rattachant au mouvement de 1789, s’en prétendent, à divers degrés, les seuls interprètes et se sont arrogé tour à tour le droit de gouverner au nom de la Révolution.

Tous ces partis — constitutionnalistes, impérialistes, républicains modérés et surtout malhonnêtes, radicaux même[1]représentent en réalité, non la Révolution qu’ils

  1. Nul doute qu’un jour, avant peu, peut-être, on y puisse ajouter les socialistes parlementaires (marxistes et autres).