IV
DOSSIER JULES FAVRE
…Il importe de vous arracher le masque d’hypocrisie, à l’aide duquel vous avez capté une confiance dont vous faites un usage si fatal à la France.
Nous verrons si, après ces révélations, il se trouvera des hommes assez peu soucieux de leur honneur et de leur dignité pour vous admettre dans leurs conseils, et si Paris laissera plus longtemps le sort de la nation en des mains pareilles aux vôtres.
Le plus difficile n’est pas de démontrer votre indignité, mais de mettre de l’ordre dans le classement des actes si nombreux qui la constituent. Je suivrai la méthode que vous avez adoptée pour la publication des pièces trouvées aux Tuileries.
Les pièces suivantes vont d’abord prouver que vous êtes bien et dûment convaincu d’étre un faussaire en écriture publique et authentique.
PREMIÈRE PIÈCE.
Du 6 novembre 1855, acte de naissance de Marie-Thérèse-Geneviève, née à Paris, rue Saint-Honoré, 420 bis, hier à 5 heures 40 minutes du matin ; fille de Claude-Gabriel-Jules Favre, propriétaire, âgé de 40 ans, et de Jeanne Charmont, son épouse,