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La liberté politique,

L’émancipation des travailleurs. —

Vive la République sociale !

Vive la Commune !

Ch. Beslay, lourde, Theisz, Lefrançais, Eugène Gérardin, Vermorel, Clémence, Andrieu, Serrailler, Longuet, Arthur Arnould, Clément Victor, Avrial, Ostyn, Frsenkel, Pindy, Arnold, Jules Vallès, Tridon, Varlin, Courbet.

La position contradictoire en apparence du citoyen Frænkel, en cette circonstance, lui parut nécessiter d’expliquer sa signature au bas de la déclaration ci-dessus, par la note ci-après :

« En motivant mon vote pour le Comité de salut public, je me réservais le droit de juger ce Comité. Je veux avant tout le salut de la Commune.

» J’adhère aux conclusions de ce programme.

» Léo Frænkel. »

Le citoyen Malon, absent de la réunion qui avait eu lieu la veille à l’hôtel des Postes, envoya dès le lendemain aux journaux son adhésion dans les termes suivants :

Paris, 16 mai 1871.
Citoyen rédacteur.

Veuillez insérer les lignes suivantes dans votre prochain numéro.

Si j’avais pu assister à la séance du 15 mai, j’aurais signé la Déclaration de l minorité de la Commune. J’en accepte tous les termes.

Après avoir vu fonctionner le Comité de Salut public, contre l’établissement duquel j’ai voté, ainsi que mes collègues, je reste convaincu que les réminiscences de 93 n’auraient jamais dû entrer