Page:Lefebvre - Jean Rhobin, 1946.djvu/67

Cette page a été validée par deux contributeurs.
65
JEAN RHOBIN

s’amusèrent d’un rire plutôt jaune. Quelques élèves sifflaient ; le tohu-bohu était à son comble.

Notre loustic fut sévèrement réprimandé. On annonça son renvoi immédiat.

Comme on l’a dit, quelques professeurs, qui connaissaient son grand talent, prirent sa défense. Ils fondaient l’espoir que Jean pût remporter le prix intercollégial du prince de Galles. Ils furent obligés de le soustraire aux regards du préfet de discipline, qui était furieux.

La colère qu’il avait fait naître du Déluge, ne semblait pas vouloir s’apaiser,

Depuis trois jours, on tenait Jean renfermé au dortoir. Fatigué de cette captivité, il trouva moyen de faire venir son père pour trancher la question.

Le père Rhobin se rendit au collège rencontrer son fils et apaiser ses maîtres.

Quand il eut appris ce dont il s’agissait, il demanda le préfet de discipline. Ce dernier était toujours dans le même état d’irritation, soutenant que le père devait retirer son fils du séminaire.