Les autorités ecclésiastiques étaient prêtes à favoriser la construction d’une nouvelle église, à condition que les paroissiens bâtissent en même temps un presbytère. Malheureusement, il existait, parmi les habitants, une scission profonde quant au site à choisir pour ériger les nouveaux édifices.
Anselme Rhobin, le notaire royal du temps, tint un des principaux rôles dans l’affaire.
On peut lire dans l’histoire de La Baie par l’abbé Joseph-Elzéar Bellemare : « Anselme Rhobin, comme notaire, était irréprochable. Ses actes sont rédigés avec beaucoup de soin, de clarté, et une écriture parfaite. Les redditions de comptes et autres actes civils, qu’il prépara dans le temps pour la fabrique, ne laissent rien à désirer. Comme homme public, sa parole mielleuse et insinuante lui donnait beaucoup de prestige sur le peuple, qui mettait en lui une confiance aveugle. Mais il abusa de sa popularité. Quand il épousait une cause, il mettait à la défendre une ténacité, une persistance qui allait jusqu’à l’opiniâtreté. Pour en assurer le triomphe, il ne reculait alors devant aucun