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mets au jour. Si je les imprime, ce n’est pas que je les croie meilleurs que le reste, c’est qu’ils m’ont paru de nature à pouvoir s’isoler : et, s’ils n’ont pas d’autre mérite, bons du moins à prouver que l’auteur prend son art au sérieux. Chaque chant de cette terrible Iliade, dont je n’ose avouer la longueur, commence par un prologue ; et c’est un choix de ces prologues que je soumets à la critique. Une ligne de sommaire à chacun d’eux sera plus qu’il n’en faut, pour en faire comprendre le motif. Je publie aussi de ce poème deux livres entiers, qui n’en font plus partie, et dont chacun forme un ouvrage complet : Le Testament De Roger Bacon, Le Poète Dans Le Monde De L’histoire. Quelques vers ajoutés en tète de ces chants en ont fait aisément deux poèmes bien distincts. Je les ai détachés de leur souche, non parce que je les trouvais mauvais (si cela était, je les aurais brûlés comme bien d’autres), mais parce qu’ils m’ont semblé trop didactiques, mais parce que, dans une épopée dont les sciences font tout le merveilleux, j’ai pensé qu’il valait mieux, quand c’était possible, exposer mes préceptes par l’action que par le raisonnement.

J’ai fini maintenant. Je n’ai point à parler des différents sujets que j’ai traités. Mon commentaire ne les rendrait pas meilleurs ; et, s’ils ont besoin d’indulgence, ils n’ont pas besoin d’explication.