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Par ses conseils, par ses leçons,
Rendra plus belles mes chansons ;
Oui, disais-je, quand les nuages
Auront noirci l’azur des cieux,
Et quand l’autan et ses ravages,
Feront, des rameaux sans feuillages
Tomber mon nid silencieux,
J’irai sous un toit sans orages,
Oublier l’hiver pluvieux.
Hélas ! je ne vois plus personne,
Et je sens bien qu’on m’abandonne.
Que n’ai-je, vers d’autres climats,
Cherché sur la rive lointaine,
À l’approche des longs frimats,
La verdure d’une autre plaine,
Un air plus rempli de douceur,
Comme l’hirondelle ma sœur !
Voilà l’automne qui se passe,
Déjà des fleurs l’éclat s’efface ;
Et je suis sûr qu’il va neiger ;