Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/90

Cette page n’a pas encore été corrigée

Laissant pour héritage à la postérité
Des leçons dont jamais elle n’a profité.
Le philosophe seul y lit, s’il daigne lire,
Que l’homme, tel qu’il soit, ne vaut pas qu’on l’admire,
Qu’indigne également de haine ou d’amitié,
On lui doit tout au plus un regard de pitié.
Que m’est-il don besoin, moi qu’instruisit l’histoire,
D’inscrire un nom banal au livre de la gloire,
Et de sacrifier mon repos et mes jours
Pour une liberté que nous perdons toujours !


XLII.


Ah ! je sens dans mon cœur une voix qui me crie :
Malheur à ces cœurs froids, qui, morts pour la patrie,
Ne la voient nulle part, pas même dans ces lieux,
Où l’ardeur d’être libre intéresse les cieux,