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Peuple, né de ta cendre au cri de Liberté,
Poursuis donc, vers ce but, ton vol ressuscité ;
Va, comme un monument de ton nouveau courage,
Suspendre à tes rochers tes débris d’esclavage :
La Liberté s’accroît des maux qu’elle a soufferts,
Et pour la conserver, on regarde ses fers.


XL.


Quand verra-t-on les tiens décorer tes murailles,
Venise, ou tes enfants, réclamant les batailles,
De leurs anneaux rompus se forger des poignards !
Faudra-t-il qu’un poète, éveillant tes remparts.....!
Hélas, qu’en ferais-tu ! ton ignoble prudence
Dénoncerait sa lyre et son indépendance,
Et comme Pellico, dont la voix a tenté
De rendre un peuple eunuque à la virilité,