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Et qu’ils n’en doutent plus en voyant vos blessures ;
Le sang des Musulmans, voilà vos sépultures.
Au meurtre d’Ipsara deux chefs ont survécu ;
Suivez-les pour mourir, et vous aurez vaincu.
Suivez de Varvaki la fortune intrépide,
Soyez comme le Parthe, en fuyant homicide,
Dont la feinte déroute est un piège au vainqueur :
La fuite est un chemin qui vous mène à l’honneur.
Un des forts d’Ipsara survit à son ravage ;
Entrez-y pour mourir, la vie est l’esclavage.
Ils entrent..., et la mort, les fermant derrière eux,
Leur fait de ces remparts l’avant-poste des cieux.


XXXIII.


J’ai vu souvent, poussés d’une ardeur famélique,
Les bataillons tigrés des forêts de l’Afrique,