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XXII.


Ouvre toi donc, Newstead, au poète soldat,
Et que sa double armure y dorme avec éclat.
Qui cherchera d’ailleurs où son ombre repose ?
Tombés, tout immortels, pour la plus sainte cause,
Quels marbres ont couvert et Pompée et Caton ?
Leurs restes sont partout où l’on connaît leur nom.
De l’immense avenir te voilà le domaine,
Byron, adieu. Peut-être en notre vie humaine,
On pourra de tes vers trouver un héritier :
On n’y trouvera pas ton cœur mâle et guerrier
On pourra comme toi haïr la tyrannie,
Et même la livrer aux arrêts du génie ;
Mais qu’importe les vers, quand il coule du sang !
Toi seul, pour châtier les forfaits du Croissant,