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Lorsque tu la cherchais, j’aspirais à ta gloire :
Ta mort qui nous sépare agrandit ta mémoire ;
Qui te plaindrait, grand Dieu ! Tu meurs, et je vivrai... !
Ah, c’est toi qui va vivre, et c’est moi qui mourrai !


XIII.


Pourquoi donc tant gémir ! quel essaim monotone,
Prosterné devant lui, se lamente et bourdonne !
Ailleurs que chez les Grecs n’entends-je pas pleurer ?
Pleurera-t-on toujours ceux qu’on doit admirer !
La mort a relevé son brillant caractère :
Et quand on la connaît, on peut quitter la terre.
Aux pays où ses pas n’avaient pu s’adresser,
Il avait envoyé son nom pour l’annoncer :
Qu’eût-il fait désormais ! quel homme dans Je monde
S’il ne s’est point sali de quelqu’honneur immonde,