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Il pleurait son malheur : mais le marbre insulté
Se relève vivant, pour venger sa beauté ;
Le poète se tait devant ce grand spectacle,
Et court porter un glaive au secours du miracle.
Heureux s’il peut mourir, avant que le destin
Jète sur ce réveil le faux-jour du dédain,
Avant que l’égoïsme et sa froide sagesse
De ses illusions ait engourdi l’ivresse,
Si, forçant l’avenir d’admirer son trépas,
Il a trop peu de temps, pour compter les ingrats !


XII.


Envieux de ton sort, ma généreuse envie,
Plus qu’à mes jours, Byron, m’attachait à ta vie.
De mes nobles desseins repoussé malgré moi,
De tes succès futurs je jouissais en toi,