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Que vous ne regardez, dans vos feintes alarmes,
A quelque gouttes d’eau que vous nommez des larmes !
Ne parlez pas d’amour, ce serait votre mort ;
Pleurez, si vous voulez, Gabrielle et son sort,
Mais vantez-la tout bas, vous dont l’âme perdue
Mendîrait volontiers le festin qui la tue.
Elle n’a pu survivre à la mort d’un amant ;
Vous, vous recommencez la mienne à tout moment,
Et, lasse de mes pleurs, votre soif de parjures,
Cherche à trouver du sang autour de mes blessures.
Succombant au poison dont vous vous abreuvez,
Elle en est morte au moins, et vous….. vous en vivez !