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Elève à nos chasseurs surpris par la tempête…,.
S. Outrttlje.
Que seraient ces périls suspendus sur ma tête,
Si mon cœur un moment pouvait se pardonner ?

« . sai.
Devant toutes ces croix il faut vous prosterner,
Et pleurant à genoux devant ces humbles pierres,
Diminuer au moins vos maux par vos prières.
La route à cette époque offre peu de dangers,
Car le vent, qui prédit l’hiver à nos bergers,
Ne siffle point encore autour de nos campagnes ;
Marchez donc hardiment. Au bout de ces montagnes,
Vous trouverez un pont bâti par les enfers,
Qu’ébranle, en s’y brisant, le torrent des déserts.
Passez-le. S’il résiste au poids d’un parricide,
Vous verrez devant vous, dans le roc qui s’évide,
S’enfoncer les détours d’un antre limoneux :
Vous le traverserez. Ce chemin caverneux,
Jusqu’aux champs d’Andermat, couvrira votre fuite.
Ne vous reposez pas où le bonheur habite,