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Nous sommes à Burglen, dans le canton d’Lri.
Au pied de hauts rochers, l’un sur l’autre équarri,
On voit, la porte ouverte, un chalet solitaire :
C’est la maison de Tell, son chaume héréditaire.
Sa femme, ses deux fds, l’attendent On l’entend,
Il vient ! et sa famille oublie, en écoutant,
Un moine sombre et dur, qui lui demande asile.
Tell arrive du meurtre — il entre — il est tranquille.



Mère de mes enfans, mon Hedwige, c’est toi !…
Plus de tyrans, Hedwige, entre ma femme et moi ;
Dieu nous a secourus.

jfttanift.

Il a séché mes larmes…
Mais que d’angoisses, Tell !