Cette page n’a pas encore été corrigée
Comprends tout mon silence imprégné de secrets,
Et ne me quitte pas, Maria, j’en mourrais.
Ta présence est le jour, ta fuite l’agonie :
Laisse-moi dans tes bras me bercer de génie,
Y savourer le ciel et sa sérénité,
Deviner, pressentir, respirer sa clarté,
Et, même en l’adorant, oublier la nature….
Dieu, mon Dieu ! je retourne à mon premier murmure.
L’immensité pour moi se rattache à ton nom,
Et je ne vois que lui peupler mon horizon.
Tout ce que j’imagine est comme un nœud de flamme,
Qui suspend, Maria, l’univers à ton âme :
Je ne puis rien trouver qui ne t’écrive au jour,
Et mon cœur n’a qu’un cri, comme il n’a qu’un amour.
Tout m’est un chant d’hymen, et ce poëme immense….
Quand je crois qu’il finit, je sens qu’il recommence.