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Suspenrl de toutes parts, autour de ses lambris,
Des lampes d’émeraude avec des feux d’iris.
Du jour, que ces bouquets dérobent sous leurs voiles,
Mille rayons, pareils à des fragmens d’étoiles,
Font jouer, sur les murs, leurs réseaux bigarrés,
Et de l’ombre et du jour les reflets égarés,
Sur l’acajou poli des parquets élastiques,
Brodent, en vacillant, de frêles mosaïques.
C’est là que je t’attends pour vivre à tes genoux,
Et déjà tous les arts s’y donnent rendez-vous.
Nous aurons, pour peupler ta chaste solitude,
Les trésors dévoués qui naissent de l’étude,
Ces livres, qu’ont écrits la joie ou les douleurs,
Qui gardent nos secrets, en nous disant les leurs :
La lyre qui nous semble, à la mémoire unie,
Ouvrir, vers l’avenir, un sentier d’harmonie :
Le pinceau, qui raconte aux regards captivés
Les pays qu’on a vus et ceux qu’on a rêvés,
Et de nos faibles yeux ces yeux auxiliaires,
Qui font presque toucher le ciel à nos prières.