L’avenir, Savella, qu’est-ce donc qu’il t’annonce ?
Saotllo.
Oh ! que j’aime mon nom, quand ta voix le prononce !
J’oublie, à ce seul mot, les malheurs que je crain.
êiattit.
Penche, pour l’écouter, la tête sur mon sein,
Quand il s’agit de toi, je ne suis plus frivole,
Et ma beauté me plaît, quand elle te console.
N’ai-je rien, dans ton cœur, qui t’assure du mien ?
L’orgueil de mon amour m’élève jusqu’au tien.
SODCHO.
Grâce, mon Dieu chéri, je ne suis pas coupable.,
Je sens, à mes remords, que mon destin t’accable,
Mais si tu pouvais lire en ce cœur dévasté,
Même en me condamnant, tu m’aurais acquitté.
Ma prévoyance en deuil, malgré moi, te chagrine :
Mais un fardeau si lourd pèse sur ma poitrine !
Quoiqu’obscur et voilé, mon avenir fiévreux
Me tourmente déjà de frissons douloureux.
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