enflammés à l’adresse de toutes les jeunes filles qu’il rencontre, au bal ou ailleurs. Ses vers ne sont que romances, madrigaux, hymnes à la femme et à la beauté, à la nature entière. Il est plein d’apostrophes et d’invectives. Il s’emporte contre l’ignominie d’un siècle où l’argent est roi, et son jeune républicanisme prend feu, quand on parle de ramener en France les cendres de Napoléon.
Il vint une heure, assurément, où Leconte de Lisle et les Parnassiens, pour protester contre les élucubrations plus ou moins rythmées et rimées de la queue lamentable de Lamartine, des tendres émules de Loïsa Puget, se déclarèrent les irréconciliables ennemis des poètes éplorés qui allaient racontant à l’univers leurs petites histoires d’amour, avec des je, des moi, des lyres brisées, des anges en deuil et des muses en larmes, à tous les hémistiches et à tous les mots. Les meilleurs des Parnassiens profes-