vous donc, mon cher Ami ; sept francs par an, ce n’est pas le diable. J’ai commencé dans notre dernière livraison une série d’études littéraires que je continue dans le numéro qui va paraître en juin. Vous y lirez aussi la première partie des Mémoires d’une puce de qualité ; c’est un charmant morceau d’esprit et de style dont l’auteur est M. Mille, un jeune homme étranger qui demeure maintenant à Rennes. Nous avons une lettre de Chateaubriand et une pièce de vers de Turquety qui, toutes deux, paraîtront dans ce troisième numéro. Notre essai, comme vous le voyez, prend une fort jolie tournure. Vous me feriez un sensible plaisir de vous abonner, primo, et de m’expédier de la prose et des vers. Vous ne sauriez me refuser votre collaboration ; faites-y bien attention, mon Ami.
J’espère que la fièvre vous quittera bientôt, mon cher Rouffet ; je vous plains du fond de mon cœur, allez ! Mais il viendra un jour où le bonheur comblera tous vos souhaits, comme nul ne saurait le mieux mériter que vous. Ré-